Principales causes d’ictère du nouveau-né
Ictère du nouveau-né
La survenue d’un ictère en période néonatale concerne plus
de 50 % des enfants nés à terme et la quasi-totalité des enfants
nés prématurément. Il s’agit le plus souvent d’un ictère banal, dit
physiologique, survenu après les 24 premières heures de vie et ayant disparu à la fin de la première semaine ; le pic de bilirubine
est atteint le troisième ou quatrième jour de vie, le taux ne dépasse
pas 250 à 280 µmol/L (15 mg/dL). Actuellement, la progression du
taux d’allaitement maternel et la diminution des séjours mère-enfant
en maternité constituent des facteurs de risque d’ictère sévère du
nouveau-né, dont les conséquences neurologiques sont connues
depuis longtemps (ictère nucléaire) et incitent les professionnels à
une plus grande vigilance afin d’éviter une recrudescence des ictères
sévères du nouveau-né.
Un ictère est toujours pathologique :
– s’il est apparu avant H24 ;
– et/ou s’il se prolonge après J10 (sauf ictère au lait de mère).
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